Les stocks de produits pétroliers ont reculé la semaine dernière aux États-Unis, à la surprise des analystes qui tablaient sur une nouvelle progression, a annoncé mercredi le département américain de l'Énergie (DoE).

Les stocks de produits pétroliers ont reculé la semaine dernière aux États-Unis, à la surprise des analystes qui tablaient sur une nouvelle progression, a annoncé mercredi le département américain de l'Énergie (DoE).

Les réserves de brut ont reculé de 400 000 barils à 320,4 millions de barils, lors de la semaine achevée le 28 novembre, alors que les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablaient sur une hausse de 1,4 million de barils.

Elles sont désormais supérieures de 6,7% à leurs niveaux de l'an dernier, «dans la moitié supérieure de la fourchette moyenne pour cette période de l'année», a indiqué le DoE.

Les stocks d'essence ont baissé de 1,6 million de barils à 198,9 millions de barils. Les analystes s'attendaient à l'inverse à une hausse de 700 000 barils.

Désormais inférieurs de 2,5% à leur niveau de l'an passé, ils repassent «sous la limite basse de la fourchette moyenne», selon le DoE.

Les stocks de produits distillés (gazole et fioul de chauffage) ont décliné de 1,7 million de barils à 125 millions de barils. Les analystes prévoyaient qu'ils resteraient inchangés.

Ces réserves sont de plus en plus suivies alors que le froid s'installe aux États-Unis, ce qui se traduit par une augmentation de la demande en fioul de chauffage.

Elles sont inférieures de 7,3% à leur niveau de l'an dernier et passent elles aussi «sous la limite basse de la fourchette moyenne», selon le DoE.

Parmi les éléments expliquant ce recul, les importations de brut ont fortement reculé de 1,5 million de barils par jour, à 9,5 millions de barils par jour, tandis que la production d'essence et de produits distillés a décliné.

Les raffineries américaines ont ralenti leur cadence, fonctionnant à 84,3% de leurs capacités contre 86,2% la semaine précédente.

Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les Américains ont consommé en moyenne 19,3 millions de barils par jour de produits pétroliers, en baisse de 6,2% comparé à un an plus tôt. La consommation d'essence a notamment fléchi de 3,2%, et celle de produits distillés de 2,2%.

En après-midi, le marché faisait baisser le prix du light sweet crude pour livraison en janvier de 16 cents à 46,80 $ US au New York Mercantile Exchange.