Les objectifs que doit poursuivre le Fonds canadien de télévision, qu'ils soient culturels ou bien de succès auprès du public, ont été au coeur des audiences tenues par le CRTC, mardi.

Les objectifs que doit poursuivre le Fonds canadien de télévision, qu'ils soient culturels ou bien de succès auprès du public, ont été au coeur des audiences tenues par le CRTC, mardi.

Rogers Communications [[|ticker sym='T.RCI.B'|]] a carrément demandé la création de deux fonds distincts, l'un provenant des contributions des entreprises privées qui serait axé sur le marché et les succès d'écoute, et un autre fonds ayant des objectifs plus sociaux et culturels.

L'Association des producteurs de films et de télévision du Québec s'est opposée à cette idée, tout comme l'Union des artistes.

Les deux s'opposent non seulement à la création de deux fonds distincts, mais même à l'idée d'un seul fonds gérant deux volets distincts de financement, privé et public.

Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) tient des audiences toute la semaine sur l'avenir du Fonds canadien de télévision.

Ce fonds, doté de quelque 270 M$, est financé à la fois par le gouvernement fédéral (120 M$) et par les câblodistributeurs et fournisseurs de signaux par satellite (150 M$).

Il permet de financer la production d'émissions canadiennes.

Il y a un an, une crise avait secoué le Fonds canadien de télévision après que les câblodistributeurs Vidéotron et Shaw eurent décidé de retenir leur contribution au fonds, mécontents qu'ils étaient de sa gouvernance et de son fonctionnement.

En juin dernier, un groupe de travail avait notamment recommandé que les objectifs actuels du fonds soient élargis pour assurer un soutien accru aux émissions de télévision canadiennes qui connaissent un grand succès auprès du public.