Le "redressement" du constructeur automobile américain General Motors (GM) n'est pas lié à une alliance avec Renault-Nissan, même si cette dernière est toujours étudiée, a déclaré jeudi matin à Paris son PDG, Rick Wagoner.

Le "redressement" du constructeur automobile américain General Motors (GM) n'est pas lié à une alliance avec Renault-Nissan, même si cette dernière est toujours étudiée, a déclaré jeudi matin à Paris son PDG, Rick Wagoner.

"Nous étudions de très près l'idée" d'une alliance "mais notre redressement n'est pas fondé sur cette éventualité", a dit M. Wagoner, devant quelques journalistes, peu avant une conférence de presse au Mondial de l'automobile 2006.

Mercredi, le français Renault et le japonais Nissan, d'un côté, et General Motors, de l'autre, avaient indiqué vouloir poursuivre leurs négociations sur un possible mariage à trois, tentant ainsi de couper court aux rumeurs faisant état de difficultés dans les discussions entre les trois constructeurs automobile.

"Nous avons passé en revue la situation avec les équipes et nous avons décidé de continuer à discuter jusqu'à mi-octobre, comme prévu. Nous prononcerons mi-octobre sur la poursuite du processus ou pas", avait déclaré le PDG de Renault et de Nissan, Carlos Ghosn, quelques heures avant une rencontre avec son homologue américain à Paris.

Le PDG de GM a répété jeudi être "ouvert" à l'idée d'une alliance avec un ou des constructeurs étrangers. "Nous avons montré au fil des ans que nous avons fait preuve de beaucoup de coopération", a-t-il dit.

"Honnêtement, a-t-il toutefois ajouté, nous devons examiner" ce projet d'alliance et voir "si elle créée de la valeur pour GM et pour ses actionnaires".

MM. Ghosn et Wagoner s'étaient rencontrés une première fois le 14 juillet à Detroit. Nissan, Renault et General Motors s'étaient alors donnés trois mois, jusqu'au 15 octobre, pour examiner la faisabilité d'une alliance tripartite.

Un tel mariage entre GM, actuellement premier constructeur automobile mondial, avec Renault-Nissan, quatrième du secteur, donnerait naissance à une entité ayant la main sur un quart du marché automobile mondial.

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