Il est peu probable qu'il puise le faire. M. Black a renoncé à sa citoyenneté en 2001, afin d'obtenir le titre de Lord.

Il est peu probable qu'il puise le faire. M. Black a renoncé à sa citoyenneté en 2001, afin d'obtenir le titre de Lord.

Il lui faudrait donc l'obtenir à nouveau, ce qui n'est pas une mince affaire: la loi interdit d'être admis comme citoyens aux personnes reconnues coupables de ce qui est considéré un crime grave en droit canadien.

L'automne dernier, le magnat déchu avait indiqué qu'il tentait de l'obtenir à nouveau.

Q: Quel avenir l'attend?

R: Il devra d'abord retourner devant la juge jeudi pour savoir s'il pourra demeurer libre et à quelles conditions, jusqu'au prononcé de sa sentence, le 30 novembre.

À cette date, il pourrait être incarcéré dans une prison à sécurité moyenne des États-Unis. Des experts consultés par le Globe and Mail optent pour celle d'Oxford, au Wisconsin.

Par ailleurs, même si ses avocats parviennent en appel à faire renverser le verdict du jury, Conrad Black n'est pas au bout de ses peines. Une série de poursuites l'attendent, dont une qui l'oppose à la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario.

Q: Pourrait-il perdre l'Ordre du Canada ou son titre de Lord?

R: Oui. Pour le premier, il suffit que quiconque écrive au bureau du gouverneur général pour qu'un processus de révision soit mis en branle. Pour le second, cela pourrait prendre un certain temps, puisqu'il faudrait procéder par l'adoption d'une loi.

Le porte parole du Parti libéral-démocrate, troisième formation politique du Royaume-Uni, en a tout de même fait la demande. Le Parti conservateur britannique interdira pour sa part à Conrad Black de le représenter à la Chambre des Lords.