David Morisset, le fondateur, décédé en 2001, a laissé à ses deux fils une entreprise florissante qui compte aujourd'hui des clients jusqu'au Nouveau-Brunswick et dans l'Ouest canadien. Tous deux sont formés comme techniciens dentaires. Le cadet, Nelson Morisset, est l'autorité au plan technique, alors que Michel Morisset a la bosse des affaires. "On a travaillé au-delà de 40 ans ensemble, dit ce dernier. On a eu des idées différentes parfois, mais on a toujours trouvé un terrain d'entente parce qu'on se respecte. Notre relation est exceptionnelle."

David Morisset, le fondateur, décédé en 2001, a laissé à ses deux fils une entreprise florissante qui compte aujourd'hui des clients jusqu'au Nouveau-Brunswick et dans l'Ouest canadien. Tous deux sont formés comme techniciens dentaires. Le cadet, Nelson Morisset, est l'autorité au plan technique, alors que Michel Morisset a la bosse des affaires. "On a travaillé au-delà de 40 ans ensemble, dit ce dernier. On a eu des idées différentes parfois, mais on a toujours trouvé un terrain d'entente parce qu'on se respecte. Notre relation est exceptionnelle."

Le frère aîné envisage de prendre sa retraite dès mai prochain. Mais le fils de Nelson, Vincent, travaille au labo depuis deux ans et compte devenir partenaire dans quelques années. Guylaine Gagnon et Richard Melançon, employés de longue date, sont également actionnaires minoritaires.

Lors de la construction de l'édifice Morisset en 1952, la presse spécialisée américaine avait salué la construction de ce nouveau laboratoire dentaire pour son design ultramoderne et son équipement à la fine pointe de la technologie. Au fil des années, la bâtisse de Saint-Roch a connu plusieurs épisodes de rénovation et trois agrandissements majeurs. Elle loge aujourd'hui 45 employés dont 15 techniciens dentaires et de nombreux assistants.

Michel et Nelson Morisset attribuent la prospérité du Laboratoire au savoir-faire des techniciens. Véritable réserve d'expérience, l'entreprise a déjà offert 30 montres en or aux membres du personnel pour souligner 25 ans de loyaux services.

Si la relève est assurée à la direction de l'entreprise, la main-d'oeuvre se fait toutefois de plus en plus rare. Les deux frères s'expliquent mal le manque de popularité de la formation en technique dentaire. Le salaire est pourtant enviable et les diplômés en demande. "C'est peut-être parce que ça prend énormément de patience et de persévérance, c'est un travail d'artiste", risque Nelson Morisset. "Mais il faut aussi livrer, il faut être artiste et productif en même temps", ajoute son frère...

En vue de stimuler l'intérêt pour ce métier et récompenser le succès scolaire, le Laboratoire a créé la bourse David Morisset et attribue chaque année un montant de 2500 $ à un étudiant en technique dentaire du Cégep Édouard-Montpetit, ainsi qu'à un étudiant de médecine dentaire de l'Université Laval.

lmethemyrand@lesoleil.com

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