La vigueur du huard canadien par rapport au dollar américain «n'a pas encore d'impact sur la construction commerciale, mais elle en aura peut-être dans six mois si les compagnies exportent moins».

La vigueur du huard canadien par rapport au dollar américain «n'a pas encore d'impact sur la construction commerciale, mais elle en aura peut-être dans six mois si les compagnies exportent moins».

C'est ce que craint Patricia Jean, vice-présidente aux finances de Construction Albert Jean, entrepreneur spécialisé dans le secteur commercial depuis 80 ans.

Les difficultés de l'immobilier industriel pourrait ainsi déborder dans le commercial, mais tous espèrent que le dollar fort n'y provoquera que des dégâts limités.

«Là, les commerces ont déjà amorcé des projets de construction, des budgets ont été alloués. Plusieurs de ces compagnies exportent, cependant. Si elles n'obtiennent pas les résultats escomptés et ne sont plus rentables (à cause du dollar fort), elles vont cesser d'investir dans de nouveaux projets», explique Patricia Jean.