Les caisses de retraite du secteur privé obtenaient, au 31 décembre 2006, un surplus de près de 7 G$, comparé à un déficit de plus de 12 G$ un an plus tôt, révélait mardi le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF).

Les caisses de retraite du secteur privé obtenaient, au 31 décembre 2006, un surplus de près de 7 G$, comparé à un déficit de plus de 12 G$ un an plus tôt, révélait mardi le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF).

D'après des «ratios estimatifs», l'organisme de surveillance établit à 1,06 le rapport moyen de solvabilité des régimes sous juridiction fédérale et à prestations déterminées, à la fin de 2006.

Cela signifie que la valeur d'ensemble de leur actif surpassait de 6,0 % la valeur de leur passif.

L'année précédente, leur déficit moyen était de 10 %, souligne le Bsif, car le rapport moyen de solvabilité n'était que de 0,90.

Ce sont des «résultats encourageants» obtenus en bonne partie grâce au solide rendement des placements au deuxième semestre de 2006, à un rendement légèrement amélioré des obligations et à des «paiements spéciaux effectués en vertu de la loi des régimes de retraite», expliquait Julie Dickson, surintendante intérimaire, lors d'une rencontre d'experts sur la gouvernance des caisses de retraite, tenue à l'Institut des administrateurs de sociétés, à Toronto.

L'estimation de décembre montre aussi que la moitié des régimes à prestations déterminées «sont maintenant pleinement capitalisés alors qu'un an auparavant, seulement le quart environ d'entre eux l'étaient», a-t-elle ajouté.