Les paiements en retard sur divers prêts personnels, comme ceux pour une auto ou des rénovations domiciliaires ainsi que des hypothèques, ont atteint l'été dernier le nombre le plus élevé depuis la dernière récession aux États-Unis, survenue en 2001.

Les paiements en retard sur divers prêts personnels, comme ceux pour une auto ou des rénovations domiciliaires ainsi que des hypothèques, ont atteint l'été dernier le nombre le plus élevé depuis la dernière récession aux États-Unis, survenue en 2001.

Jeudi, American Bankers Association révélait qu'au trimestre clos le 30 septembre, le taux de retard sur un éventail type de prêts à la consommation a atteint 2,44%.

Ce résultat est sensiblement plus élevée que celui de 2,27% observé au 30 juin, et il s'agit aussi du plus élevé depuis le deuxième trimestre de 2001 quand l'économie aux États-Unis était officiellement en récession.

Un emprunteur est réputé être en défaut lorsqu'il est débiteur 30 jours ou plus après une échéance; les calculs de l'ABA sont basés sur des données obtenues auprès de plus de 300 banques.

Par contre, les retards avec les cartes de crédit ont diminué, le taux d'irrégularité tombant à 4,18% au dernier trimestre compilé comparativement à 4,39% lors de celui échu fin juin 2007.

Dans l'immobilier, en décembre, Mortgage Bankers Association révélait que les saisies ont bondi à un niveau record et que plus de propriétaires étaient en retard de paiement, au 30 septembre dernier.

La chute de la valeur marchande des propriétés a aussi laissé certains emprunteurs avec un solde sur hypothèque plus élevé que ce que vaut leur maison.

Jeudi, l'ABA notait que les prêts liés directement au marché de l'habitation étaient les plus affectés.

L'organisme s'attend à ce qu'au dernier trimestre de 2007, les taux de retard vont continuer de grimper pour ce type de prêts, reflétant la faiblesse du secteur.