Les descendants d'Henry Ford (ford), le fondateur de la marque automobile, seraient prêts à abandonner leur emprise sur le capital de l'entreprise.

Les descendants d'Henry Ford [[|ticker sym='ford'|]], le fondateur de la marque automobile, seraient prêts à abandonner leur emprise sur le capital de l'entreprise.

La famille Ford pourrait ainsi imiter la famille Bancroft, propriétaire historique du Wall Street Journal, qui a vendu récemment le journal à Rupert Murdoch, indique le site internet du Financial Times, dimanche.

Le site souligne que les descendants d'Henry Ford ont suivi avec attention le déroulement de la transaction autour du quotidien financier.

Les Ford, qui possèdent 40% des droits de vote avec 4% du capital de la société, ont rencontré la firme Perella Weinberg Partners, spécialisée dans le domaine des fusions et acquisitions, au mois d'avril.

Les deux parties ont refusé de commenter cette rencontre.

Les membres les plus âgés de la famille auraient mis un terme aux aspirations des plus jeunes de se tourner vers des banques, afin d'étudier la possibilité de vendre les parts familiales.

L'entreprise a enregistré des pertes de 12,6 G$ US en 2006. Depuis le début de l'année, les ventes du constructeur automobile ont chuté de 13% sur le marché américain.

Ford a mis en vente ses deux marques de prestige Jaguar et Land Rover, qu'elle compte vendre dans les prochains mois.

L'an passé, le PDG Bill Ford, avait démissionné de ses fonctions pour être remplacé par Alan Mulally,qui était alors vice-président chez Boeing. Auparavant, M. Ford avait proposé au PDG de Renault Nissan, Carlos Ghosn, de reprendre les rênes de Ford. Celui-ci avait refusé en raison de la mainmise de la famille Ford sur le capital du constructeur.