La banque américaine Citigroup (C) s'est engagée à injecter 1 G$ US dans six de ses fonds spéculatifs pour leur permettre de faire face à des besoins de liquidités, rapporte mardi le New York Times.

La banque américaine Citigroup [[|ticker sym='C'|]] s'est engagée à injecter 1 G$ US dans six de ses fonds spéculatifs pour leur permettre de faire face à des besoins de liquidités, rapporte mardi le New York Times.

Ces fonds sont spécialisés dans l'acquisition d'obligations municipales par le biais de l'endettement. La chute de la valeur du portefeuille de ces fonds, dont les actifs totaux sont estimés à 15 G$, a déclenché le mécanisme des appels de marge.

Ce mécanisme oblige un établissement à apporter la preuve qu'il possède un certain niveau réglementaire de liquidités correspondant à une partie de la valeur des titres ou des positions qu'il détient sur un marché donné.

Grâce à cet appel de marge, l'établissement apporte la preuve de sa capacité à honorer ses engagements. Sur la somme total de 1 G$ US, 600 millions auraient déjà été versés.

À la fin de février, Citigroup a déjà été contraint d'allouer une ligne de crédit exceptionnelle de 500 M$ à un autre de ses fonds spéculatifs, Falcon Strategies, qui avait perdu 30% de sa valeur en 2007, selon le Wall Street Journal.

De surcroît, la banque avait rapatrié dans son bilan pour 10 G$ d'actifs de Falcon.

Enfin, à la mi-février, Citigroup a gelé un de ses fonds spéculatifs, CSO Partners, pour éviter des retraits massifs d'investisseurs, toujours selon le Wall Street Journal.