Le ministre de l'Industrie, Jim Prentice, ne permettra pas à l'industrie de la téléphonie cellulaire de faire la pluie et le beau temps en facturant excessivement les utilisateurs de messages textes.

Le ministre de l'Industrie, Jim Prentice, ne permettra pas à l'industrie de la téléphonie cellulaire de faire la pluie et le beau temps en facturant excessivement les utilisateurs de messages textes.

Le ministre Prentice a lancé cet avertissement à peine voilé à Lévis où les conservateurs sont réunis en caucus estival.

M. Prentice ne digère pas que les géants de la télécommunication aient décidé de facturer - à partir du 8 août pour Bell [[|ticker sym='T.BCE'|]] et du 24 août pour Telus [[|ticker sym='T.T'|]] - les messages textes que recevront les abonnés sur leurs téléphones cellulaires. Actuellement, seulement les messages envoyés sont facturés.

Jim Prentice s'est d'ailleurs appuyé sur ce qui se fait au sein de l'Union européenne pour éventuellement - la décision reste à prendre, a-t-il dit - interdire la facturation des messages reçus par l'abonné. Bell et Telus demanderont 15 cents aux consommateurs pour chaque réception de message, même les messages non sollicités comme les pourriels.

Le ministre de l'Industrie a déjà discuté de ce problème avec BCE et Telus et il a affirmé que le dialogue était «constructif».

Telus a par ailleurs tenu à clarifier auprès de La Presse la question des pourriels.

«Le 11 juillet dernier Telus a distribué un communiqué garantissant que les pourriels reçus sur les cellulaires de nos clients ne seront pas facturés, affirme un porte-parole. À partir du 24 août, ils peuvent aussi transférer leur pourriel au 7726 et un crédit sera automatiquement porté à leur compte. Aucune question ne leur sera posée.»