Le président de la Réserve fédérale (Fed) Ben Bernanke et le Trésor américain ont de nouveau défendu jeudi le sauvetage de la banque d'affaires Bear Stearns, en assurant qu'il s'agissait avant tout de préserver l'équilibre de l'économie.

Le président de la Réserve fédérale (Fed) Ben Bernanke et le Trésor américain ont de nouveau défendu jeudi le sauvetage de la banque d'affaires Bear Stearns, en assurant qu'il s'agissait avant tout de préserver l'équilibre de l'économie.

«Pour empêcher une faillite désordonnée de Bear Stearns et les conséquences imprévisibles mais sans doute sévères qu'une telle faillite aurait eues pour le fonctionnement des marchés et l'ensemble de l'économie, la Fed, en consultation étroite avec le Trésor, a décidé de prêter de l'argent à Bear Stearns par le biais de JPMorgan Chase», a redit M. Bernanke devant une commission du Sénat.

Le président de la Fed reprenait les termes d'un discours prononcé la veille devant le Congrès.

De son côté le sous-secrétaire du Trésor pour les affaires intérieures, Robert Steel, a assuré que la préoccupation des autorités «ne portait pas sur cette institution spécifique, mais sur les conséquences qu'aurait eues une faillite».

La faillite d'une entreprise aussi présente sur les marchés «aurait provoqué des perturbations financières au delà de Wall Street», a-t-il assuré.

«Le Trésor soutient les actions prises par la Réserve fédérale. Nous pensons que les accords trouvés étaient nécessaires et appropriés pour maintenir la stabilité de notre système financier durant cette période critique», a-t-il ajouté.

La Fed avait joué un rôle inédit dans le sauvetage de Bear Stearns, une banque d'investissement dont le contrôle n'est normalement pas de son ressort, en acceptant de financer son rachat par JPMorgan.

Elle avait fourni 30 milliards de dollars de liquidités à JPMorgan, en échange de titres fournis par Bear Stearns.