L'imprimeur Quebecor World (T.IQW) aimerait être protégée de ses créanciers jusqu'au 11 mai, ce qui lui laisserait le temps de stabiliser ses activités et de développer son plan de restructuration.

L'imprimeur Quebecor World [[|ticker sym='T.IQW'|]] aimerait être protégée de ses créanciers jusqu'au 11 mai, ce qui lui laisserait le temps de stabiliser ses activités et de développer son plan de restructuration.

Les avocats de l'imprimeur commercial montréalais plaideront leur cause mardi devant la Cour supérieure du Québec et jeudi devant la cour des faillites américaines pour tenter d'étendre la protection qui vient à échéance cette semaine.

Depuis qu'elle s'est placée sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies au Canada et celle du Chapitre 11 du code des faillites des États-Unis, la compagnie a tenté de stabiliser ses activités en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde.

Elle a contacté plusieurs de ses parties prenantes et a entamé une révision de ses activités et de ses actifs, d'après un document déposé en cour.

Quebecor World, qui compte 28 000 employés, mise sur un retour à ses activités habituelles, ajoute un rapport de vérificateur.

L'entreprise a annoncé avoir remporté ou renouvelé des contrats d'une valeur de 75 M$ par année, ce qui, selon elle, démontre la confiance de ses clients envers elle, malgré ses pépins financiers.

Cependant, son rival Transcontinental [[|ticker sym='T.TCL.A'|]] a annoncé vendredi avoir mis la main sur un contrat de 210 M$ sur six ans pour remplacer Quebecor World comme imprimeur des publications de Rogers Publishing, plus grand éditeur de magazines au Canada avec plus de 70 titres dont L'actualité, Châtelaine et Maclean's.

En plus d'une prolongation de la protection de la cour, la compagnie veut reporter son assemblée annuelle des actionnaires à une date ultérieure au 30 juin.