Les autorités réglementaires fédérales américaines ont accusé, jeudi, la firme néerlandaise Optiver, son chef de la direction et deux autres hauts-dirigeants d'avoir manipulé les contrats à terme pour le pétrole sur le New York Mercantile Exchange.

Les autorités réglementaires fédérales américaines ont accusé, jeudi, la firme néerlandaise Optiver, son chef de la direction et deux autres hauts-dirigeants d'avoir manipulé les contrats à terme pour le pétrole sur le New York Mercantile Exchange.

La Commodity Futures Trading Commission des États-Unis affirme que les défendeurs ont tenté de manipuler les prix à 19 reprises.

Cinq de ces tentatives auraient réussi, ce qui aurait permis aux accusés d'empocher des profits de 1 M$ US.

Les autorités américaines demandent l'imposition de pénalités financières, de restitutions et d'autres restrictions.

En plus d'Optiver, dont le siège social se trouve à Amsterdam, la poursuite cite Optiver US LLC de Chicago; Optiver VOF, aussi d'Amsterdam; le chef de la direction Bastiaan van Kempen, de Chicago; Christopher Dawson, un négociateur de Chicago; et Randal Meijer, de Chicago, le superviseur d'Optiver et Optiver VOF.

Les défendeurs sont accusés d'avoir accumulé de nombreux contrats à terme et de les avoir utilisés pour «influencer illicitement le prix des contrats à terme dans la direction désirée».

Par ailleurs, les Républicains de la Chambre des représentants ont bloqué une tentative démocrate de mettre sur le marché quelque 70 millions de barils de pétrole contenus dans la Réserve stratégique des États-Unis.

Les démocrates croyaient qu'une telle mesure aurait entraîné une réduction immédiate du coût de l'essence à la pompe, comme cela s'est produit en 1991, 2000 et 2005.

La Réserve stratégique contient environ 700 millions de barils. Soixante-dix millions de barils représentent la consommation américaine pendant trois jours.