Les entreprises ont jusqu'à ce lundi pour présenter au gouvernement du Canada leur demande pour le droit d'explorer certaines zones de l'Arctique afin d'y explorer du pétrole brut et du gaz naturel.

Les entreprises ont jusqu'à ce lundi pour présenter au gouvernement du Canada leur demande pour le droit d'explorer certaines zones de l'Arctique afin d'y explorer du pétrole brut et du gaz naturel.

Cinq des six zones à explorer sont situées dans un territoire de 1,15 million d'hectares dans la Mer de Beaufort, à quelque 140 kilomètres au nord de Tuktoyaktuk, dans les Territoires du Nord-Ouest.

L'autre se trouve dans la Vallée du fleuve Mackenzie.

Imperial Oil, une filiale d'Exxon Mobil [[|ticker sym='XOM'|]], a obtenu l'an dernier le droit d'explorer un territoire voisin, promettant d'y investir 585 M$.

La région de l'Arctique présenterait un potentiel énorme: il s'y trouverait quelque 1,7 milliard de barils de pétrole brut et 25 billions de pieds cube de gaz naturel.

Découvertes dans les années 1970 et 1980, ces ressources n'ont pas été explorées en raison des difficultés de transport. Les entreprises espèrent résoudre ce problème par la construction d'un immense pipeline de 16 G$ dans la Vallée du Mackenzie.

Des environnementalistes critiquent le projet. La semaine dernière, le Fonds mondial pour la nature du Canada a réclamé du premier ministre Stephen Harper une prolongation du délai pour l'octroi des droits d'exploration.

Quant aux Inuits, ils veulent des engagements sur leur part des bénéfices éventuels du projet.

Toutefois, les pétrolières semblent mieux outillées que jamais, enrichies par la flambée des dernières années des prix du pétrole.