Bombardier Aéronautique (T.BBD.B) a retenu les services d'un de ses fournisseurs américains, Eaton, pour trouver une solution définitive aux problèmes persistants de volets que connaissent ses jets régionaux CRJ100/200.

Bombardier Aéronautique [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] a retenu les services d'un de ses fournisseurs américains, Eaton, pour trouver une solution définitive aux problèmes persistants de volets que connaissent ses jets régionaux CRJ100/200.

Depuis 2006, ces volets, localisés sur les ailes des CRJ, ont connu des ratés par temps froids ou humides.

Des dizaines d'incidents ont été enregistrés au Canada en 2006, puis au moins une centaine en 2007. Les opérateurs américains de CRJ100/200 ont eux aussi rapporté une hausse marquée du nombre de pannes liées aux volets en 2007.

En novembre 2006, un CRJ 200 d'Air Canada Jazz effectuant la liaison entre Vancouver et Prince George, en Colombie-Britannique, a failli tomber en panne de carburant après que les volets de l'appareil soient restés bloqués à 45 degrés, à l'issue d'un premier atterrissage abandonné.

Cet incident grave a poussé Transports Canada et la Federal Aviation Administration (FAA) des États-Unis à imposer des améliorations aux manuels de vol, aux procédures d'exploitation, aux programmes de formation et aux mesures de maintenance de l'appareil, l'été dernier.

Or, malgré ces changements, les transporteurs continuent à connaître des problèmes avec les volets des CRJ.

Le 2 janvier, un CRJ200 d'Air Wisconsin a dû procéder à un atterrissage d'urgence à l'aéroport de Burlington, au Vermont, pour cette raison.

Le vol en partance de Philadelphie, effectué pour US Airways Express, transportait 48 passagers et trois membres d'équipage. L'appareil en cause a été réparé depuis et a repris le service.

Il reste qu'au moment de l'incident, Air Wisconsin avait déjà mis en oeuvre les changements imposés par la FAA.

Même scénario chez Air Canada Jazz, le principal exploitant de CRJ au pays: le nombre d'incidents a baissé depuis la mise en oeuvre des changements, mais il en survient encore, a indiqué une porte-parole, Manon Stuart, dans un courriel.