Le pétrole a clôturé vendredi à 138,54 $ le baril, sur un bond de plus de 10 $, le plus important jamais vu en une séance.

Le pétrole a clôturé vendredi à 138,54 $ le baril, sur un bond de plus de 10 $, le plus important jamais vu en une séance.

Au cours de la séance et en un temps record, le baril de «light sweet crude» pour livraison en juillet a abattu successivement les barres de 137,138 et 139 $, pour inscrire un nouveau record absolu à 139,12 $.

Avant vendredi, sa précédente marque de référence remontait au 22 mai, quand il avait atteint 135,09 $.

Sur le marché londonien, le mouvement a été similaire, avec le baril de Brent de la mer du Nord pour échéance en juillet inscrivant un record historique à 138,12 $.

Cette nouvelle est survenue alors qu'un analyste de Morgan Stanley a prédit que le baril monterait à 150 $ US d'ici le 4 juillet, fête de l'Indépendance des États-Unis.

Causant des craintes d'un écroulement de la consommation chez les voisins américains, le brut pesait fort sur l'indice boursier industriel Dow Jones.

Le Dow a perdu jusqu'à 309 points au cours de la séance. Vers 13h50, il reculait de 272 points à 12 332,26.

Autre facteur derrière les problèmes du Dow Jones vendredi: les pertes d'emplois aux États-Unis ont contribué à faire monter le taux de chômage à un sommet de presque quatre ans en mai.

Le taux s'établissait à 5,5% de la population active, après cinq mois de baisses au niveau du travail.

Avec Agence France-Presse