Vive l'iPhone, doit penser Ted Rogers.

Vive l'iPhone, doit penser Ted Rogers.

Notamment grâce à la forte demande pour le téléphone d'Apple, le PDG du numéro deux des télécoms au Canada, Rogers Communications [[|ticker sym='T.RCI.B'|]], constate mardi que les profits ont bondi de 84% à 495 M$ au troisième trimestre.

En données par action, le profit net est de 78 cents tandis que les analystes consultés par Bloomberg prévoyaient 48,5 cents.

Sur une base ajustée, le profit par action s'élève à 73 cents, contre les 50,9 cents prévus.

Les revenus du géant torontois ont augmenté de 14% à 3 G$ et la facture moyenne par client s'est élevée à 78,46 $. Il s'agit d'une hausse de 4% grâce à la croissance en transmission de données.

L'impact de l'iPhone s'est drôlement fait sentir pendant le trimestre qui s'est terminé en septembre.

Rogers a refilé 255 000 appareils à ses clients. Le tiers des activations a été effectué par de nouveaux clients. Les autres qui ont fait le saut vers l'iPhone ont simplement choisi un nouveau forfait avec Rogers.

Le résultat: la compagnie estime que la facture moyenne mensuelle de ses clients ayant acheté le téléphone d'Apple est «considérablement plus élevée» que la moyenne dans ses activités sans fil et avoir augmenté la fidélisation de la clientèle.

Le sans-fil a généré l'ajout net de 239 000 abonnements au cours du troisième trimestre.

Dans le secteur du câble, l'entreprise a récolté 29 000 abonnements de plus pour un total de 1,6 million. Au sein de ses abonnés, environ 500 000 ont déjà la télé haute définition.

«La croissance à deux chiffres et le niveau des ajouts d'abonnements que Rogers a généré au troisième trimestre reflètent la qualité et l'utilité des services offerts devant une trame de fond difficile que nous sommes suffisamment financés pour encaisser», déclare Ted Rogers.

Plus précisément, Rogers pouvait compter sur 1,8 G$ de crédit disponible au 30 septembre. Toutefois, la dette à long terme s'élevait à 7,5 G$.

«Les résultats de ce trimestre reflètent aussi clairement l'investissement important et réussi pour amener l'iPhone 3G à plus d'un quart de million de Canadiens en peu de temps, ajoute M. Rogers. Même si les coûts sont élevés au départ, nous nous attendons à un retour sur l'investissement considérable sous la forme de revenus par client et de fidélisation.»

L'action de Rogers a terminé la séance de lundi à 29,07 $ à la Bourse de Toronto.