La banque américaine Goldman Sachs (GS) s'apprête à supprimer 10% de ses effectifs, soit plus de 3000 emplois, nouveau signe de l'impact social de la crise financière, affirme jeudi le Wall Street Journal.

La banque américaine Goldman Sachs [[|ticker sym='GS'|]] s'apprête à supprimer 10% de ses effectifs, soit plus de 3000 emplois, nouveau signe de l'impact social de la crise financière, affirme jeudi le Wall Street Journal.

Pourtant l'une des institutions financières à avoir le mieux résisté, restant toujours rentable depuis le début de la crise, «Goldman Sachs prépare la suppression d'environ 10% des postes de ses 32 500 employés», indique le quotidien financier, citant des sources proches du dossier.

«Même si elle a évité les erreurs catastrophiques qui ont fait couler Bear Stearns et Lehman Brothers, Goldman souffre du tarissement de l'activité de banque d'investissement et de courtage», explique le WSJ.

En septembre, la banque, qui a récemment renoncé à son statut spécifique de banque d'affaires pour prendre un statut plus protégé de holding, espérait encore que ses effectifs demeurent au moins stables sur le reste de l'année.

«Mais la crise du crédit s'est encore aggravée depuis, obligeant Goldman à procéder à ces réductions d'effectifs», poursuit le quotidien américain.

En raison de la crise financière, Wall Street paie un lourd tribut en matière d'emplois, qui risque encore de s'alourdir.

Barclays, qui a racheté certaines opérations américaines de Lehman Brothers mis en faillite, prévoit de supprimer au moins 3000 emplois aux États-Unis.

Merrill Lynch devrait perdre également des milliers de postes supplémentaires en se faisant avaler par Bank of America [[|ticker sym='BAC'|]]. Quant à Morgan Stanley [[|ticker sym='MS'|]], les effectifs avaient été réduits de 3% sur un an à la fin août, indique le Wall Street Journal.