Catalyst Asset Management, qui a tenté en vain de faire l'acquisition de BCE (T.BCE), demande au CRTC l'autorisation d'intervenir lors des audiences publiques qui porteront sur la vente à Teachers.

Catalyst Asset Management, qui a tenté en vain de faire l'acquisition de BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]], demande au CRTC l'autorisation d'intervenir lors des audiences publiques qui porteront sur la vente à Teachers.

Catalyst aimerait bien donner son point de vue sur la vente de la plus importante société canadienne de télécommunications, malgré les tentatives de BCE pour empêcher une telle implication de l'ancien prétendant déçu.

Dans sa lettre au CRTC, datée du 8 janvier, Catalyst affirme que le projet de vente de BCE au régime de pension des enseignants ontariens Teachers ne respecte pas les objectifs légaux de la Loi sur Bell Canada et de la Loi sur les télécommunications.

Le 2 janvier, BCE a déposé ses objections concernant l'éventuelle participation de Catalyst, lors de l'audience du 25 février.

BCE soutient notamment que les raisons de l'intervention de Catalyst dépassent le cadre de l'audience et que ses allégations devraient plutôt faire l'objet de débats devant les tribunaux et les autorités réglementaires des valeurs mobilières.

La société de télécommunications estime que l'agence fédérale ne devrait pas avoir à se prononcer sur la valeur de l'offre retenue au terme du processus.

Dans sa lettre de 11 pages, Catalyst réfute chacune des objections de BCE.

Les actionnaires de BCE ont approuvé l'offre de 42,75 $ comptant par action de Teachers et ses partenaires.

La transaction, dont la conclusion est prévue au deuxième trimestre de 2008, est conditionnelle à l'approbation du CRTC et à la résolution d'une poursuite intentée par des détenteurs d'obligations.