Le voyagiste Transat A.T. (T.TRZ.B) a plongé dans le rouge au premier trimestre de son exercice financier 2008.

Le voyagiste Transat A.T. [[|ticker sym='T.TRZ.B'|]] a plongé dans le rouge au premier trimestre de son exercice financier 2008.

La direction a dévoilé mercredi matin une perte nette de 10,1 M$, soit 30 cents par action sur une base diluée, comparativement à des profits de 2 M$, ou six cents par action, un an plus tôt.

Les profits ont reculé malgré une hausse de 10,5% des revenus pendant le trimestre. L'exposition de l'entreprise à la crise du papier commercial et la concurrence du marché expliquent une partie du recul de la rentabilité.

La compagnie a souligné le resserrement des marges sur les forfaits vendus au Canada vers les destinations sud ainsi que deux éléments hors trésorerie non liés à l'exploitation, à savoir une dévaluation additionnelle de 14 M$ (10,1 M$ après impôts) relativement aux titres détenus dans des PCAA (papier commercial adossé à des actifs), ainsi qu'à l'incidence des normes sur la comptabilité de couverture (perte de 2,0 M$ ou 1,2 M$ après impôts).

Les revenus ont atteint 787,4 M$, alors qu'ils étaient de 712,3 M$ au premier trimestre de 2007.

«Tandis que les voyagistes se disputent les parts du marché et répondent à la vigueur de la demande en augmentant la capacité, les prix de vente subissent des pressions, tout comme nos marges d'ailleurs, a expliqué Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction de Transat A.T.

«En pareilles circonstances, nous devons tabler résolument sur notre intégration verticale, notre réseau national de points d'embarquement et notre portefeuille unique de destinations et d'hôtels exclusifs pour accroître nos volumes si nous voulons servir les intérêts de nos actionnaires.»

Transat a réalisé une marge de 15,9 M$ au premier trimestre, en baisse de 39,1% par rapport à la marge de 26,2 M$ en 2007.

Pour la saison d'hiver en cours, Transat estime que la demande va demeurer supérieure à 2007 sur tous les marchés.

Le voyagiste souligne cependant qu'au Canada une concurrence très intense et une offre excédentaire continuent d'exercer une pression sur les prix de vente.

Pour l'été, les réservations sont généralement en avance sur 2007, surtout chez les filiales européennes.