La Bourse de New York a terminé en nette hausse jeudi, dopée par la révision à la hausse de la croissance américaine au deuxième trimestre et le déclin imprévu des prix du pétrole: le Dow Jones a gagné 1,85% et le Nasdaq 1,22%.

La Bourse de New York a terminé en nette hausse jeudi, dopée par la révision à la hausse de la croissance américaine au deuxième trimestre et le déclin imprévu des prix du pétrole: le Dow Jones a gagné 1,85% et le Nasdaq 1,22%.

Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a engrangé 212,67 points à 11 715,18 points, et l'indice Nasdaq, à forte composante technologique, 29,18 points à 2411,64 points, selon les chiffres définitifs de clôture.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 points a pour sa part avancé de 19,02 points, à 1300,68 points (+1,48%).

«Le relèvement du PIB (produit intérieur brut) et la chute des prix du pétrole ont convaincu les investisseurs de miser de nouveau sur les actions», a résumé Peter Cardillo, analyste au cabinet Avalon Partners.

Le département du Commerce a annoncé jeudi que le PIB avait été révisé en nette hausse au deuxième trimestre, avec une croissance de 3,3% en rythme annuel au lieu de 1,9% annoncé initialement, du fait notamment d'une balance commerciale meilleure que prévu.

C'est la croissance la plus forte enregistrée depuis le troisième trimestre 2007. Analystes et économistes redoutaient que l'enlisement de la crise financière et son détonateur, l'effondrement du marché de l'immobilier, n'affectent durablement l'économie.

«Le PIB s'est joué des scénarios les plus pessimistes», a commenté Lindsey Piegza, analyste au cabinet FTN Financial. «Les investisseurs vont maintenant refléchir par deux fois avant de liquider leurs positions car la croissance n'est pas si mauvaise qu'on le craignait», a-t-elle ajouté.

Les prix du baril de pétrole ont quant à eux chuté de plus de 2 $, malgré les craintes sur l'arrivée de la tempête tropicale Gustav dans le golfe du Mexique, d'où est extrait plus du quart de la production pétrolière des États-Unis.

La dynamique a également été insufflée par le secteur financier, qui a poursuivi son redressement grâce à l'accumulation de nouvelles rassurantes sur les deux géants du refinancement hypothécaire en difficulté Fannie Mae et Freddie Mac.

«Ce n'est pas le début d'une tendance car le faible volume des échanges a provoqué des réactions excessives aux informations», a cependant tenu à relativiser M. Cardillo.

Le marché obligataire a baissé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a monté à 3,795%, contre 3,772% mardi soir, et celui à 30 ans à 4,389%, contre 4,383% la veille.