Les prix du pétrole ont terminé en nette baisse lundi à New York, sur fond de signes d'apaisement en provenance d'Iran, quatrième producteur de pétrole du monde, qui s'est dit prêt à des compromis sur son programme d'enrichissement nucléaire.

Les prix du pétrole ont terminé en nette baisse lundi à New York, sur fond de signes d'apaisement en provenance d'Iran, quatrième producteur de pétrole du monde, qui s'est dit prêt à des compromis sur son programme d'enrichissement nucléaire.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison a reculé de 3,92 $, pour finir à 141,37 $.

En séance, le baril d'or noir est même retombé à 139,50 $, s'éloignant de son record établi jeudi, à 145,85 $.

«Le marché prend une pause après sa flambée de la fin de semaine dernière», a commenté Mike Fitzpatrick, de MF Global.

Parmi les facteurs qui avaient poussé les cours vers leurs nouveaux records ces dernières séances, les craintes d'une attaque israélienne sur l'Iran ont semblé connaître une légère accalmie.

«Un vent d'optimisme (laissant espérer) une résolution pacifique a soufflé sur le marché quand on a appris que l'Iran avait envoyé une réponse officielle à Javier Solana, le chef de la diplomatie européenne», ont expliqué les analystes de la banque Barclays Capital.

Samedi, le porte-parole du gouvernement iranien, Gholamhossein Elham, a dit que son pays était prêt à négocier avec les grandes puissances mais sans renoncer à ses «droits» à poursuivre son programme nucléaire, signe que «les Iraniens vont probablement adoucir leur position», selon Fadel Gheit, d'Oppenheimer.

L'Iran a menacé de fermer le détroit stratégique d'Ormuz, par où transite environ 40% du pétrole mondial, si ses intérêts étaient menacés.

Par ailleurs, la baisse des cours a été soutenue en séance par un rebond du dollar, de nature à décourager les achats de matières premières.