Souhaitant profiter des déboires de Zoom Airlines, le voyagiste montréalais Transat (T.TRZ.B) ajoutera 130 000 sièges à son offre à partir de mai 2009, ciblant des villes que desservait le défunt transporteur à rabais.

Souhaitant profiter des déboires de Zoom Airlines, le voyagiste montréalais Transat [[|ticker sym='T.TRZ.B'|]] ajoutera 130 000 sièges à son offre à partir de mai 2009, ciblant des villes que desservait le défunt transporteur à rabais.

Le transporteur du groupe, Air Transat effectuera trois vols de plus par semaines de Montréal vers Paris, un de plus de Montréal vers Rome, cinq de plus de Toronto vers Manchester, cinq de plus de Toronto vers Londres, trois de plus de Toronto vers Glasgow, trois de plus de Toronto vers Rome, un de plus de Vancouver vers Londres, un de plus de Vancouver vers Paris et un de plus de Calgary vers Londres.

La filiale britannique de Transat, Canadian Affair, ajoutera aussi des liaisons à partir de Glasgow et Londres vers Vancouver, à partir de Manchester vers Toronto, de Glasgow et Londres vers Calgary, de Glasgow et Londres vers Toronto et de Londres vers Montréal.

Zoom, une société d'Ottawa, s'est placée sous la protection de la Loi sur la faillite et l'insolvabilité la semaine dernière. Des milliers de passagers ont été laissés en plan au Canada, en Europe et dans les Antilles.

Selon l'analyste David Newman, de la Financière Banque Nationale, Zoom occupait entre 15 et 20% du marché des vols nolisés transatlantiques, soit entre six et sept pour cent de l'ensemble du marché transatlantique.

Selon des médias britanniques, le transporteur écossais Flyglobespan augmentera aussi son offre de vols.

L'action de Transat a clôturé jeudi à 19,25 $ à la Bourse de Toronto, en baisse de 0,8%. Depuis l'annonce de la faillite de Zoom, le titre est en hausse de près de cinq pour cent.