Les entreprises canadiennes, avec celles de la Belgique, sont considérées comme les moins susceptibles de verser des pots-de-vin à l'étranger, selon l'Indice de Corruption des Pays Exportateurs 2008 de l'organisme Transparency International, publié mardi.

Les entreprises canadiennes, avec celles de la Belgique, sont considérées comme les moins susceptibles de verser des pots-de-vin à l'étranger, selon l'Indice de Corruption des Pays Exportateurs 2008 de l'organisme Transparency International, publié mardi.

La Belgique et le Canada se partagent ainsi la première place dans l'ICPE 2008, avec un score de 8,8 sur 10.

Les Pays-Bas et la Suisse se classent quant à eux troisièmes ex-aequo, avec une note individuelle de 8,7.

Tout en bas de tableau, se trouvent la Russie avec un score de 5,9, juste en dessous de la Chine (6,5), du Mexique (6,6) et de l'Inde (6,8).

L'étude de Transparency International indique notamment que le versement de pots-de-vin à l'étranger par les entreprises des puissances économiques émergentes, comme la Chine, l'Inde et la Russie, semble une pratique courante.

L'ICPE indique par ailleurs que les entreprises du bâtiment et des travaux publics sont les plus susceptibles d'avoir recours à la corruption dans le secteur public et de tenter d'influencer les politiques, décisions et pratiques gouvernementales.

L'ICPE 2008 est basé sur les réponses de 2742 cadres dirigeants d'entreprises de 26 pays développés et en voie de développement, sélectionnés en fonction du volume de leurs importations et des afflux d'investissements directs étrangers.

Il classe au total 22 grands pays exportateurs en fonction de la tendance de leurs entreprises à verser des pots-de-vin à l'étranger.