Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) doit se prononcer à Ottawa, jeudi, sur des requêtes formulées par des groupes de défense des consommateurs et une petite entreprise de Toronto afin d'obtenir le retrait de frais d'accès pour les appels interurbains récemment imposés par Telus (T.T), deuxième compagnie de téléphone au Canada.

Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) doit se prononcer à Ottawa, jeudi, sur des requêtes formulées par des groupes de défense des consommateurs et une petite entreprise de Toronto afin d'obtenir le retrait de frais d'accès pour les appels interurbains récemment imposés par Telus [[|ticker sym='T.T'|]], deuxième compagnie de téléphone au Canada.

Un porte-parole du CRTC a indiqué que la décision rendue serait publiée jeudi, en fin de matinée, sur le site web de l'organisme.

La société torontoise Yak Communications Canada, de même que l'Association des consommateurs du Canada (ACC), le Centre pour la défense de l'intérêt public et l'Organisation nationale anti-pauvreté (ONAP), ont fait appel au CRTC afin d'obtenir l'élimination des frais d'accès de Telus et leur remboursement aux consommateurs les ayant versés.

Telus, plus importante compagnie de téléphone dans l'Ouest canadien et deuxième en importance au pays, derrière Bell Canada, a introduit l'automne dernier des frais de 2,95 $ par mois à l'intention de ses consommateurs utilisant un téléphone conventionnel et n'ayant pas de forfait d'appels interurbains en Alberta et en Colombie-Britannique.

Yak, société concurrente de Telus, et les groupes de défense des consommateurs jugent ces frais injustes.

De son côté, Telus a estimé que ces frais n'étaient pas différents de ceux imposés par les services publics.

L'entreprise, dont le siège est situé à Vancouver, a expliqué avoir investi plus de 1 M$ afin d'améliorer son réseau filaire et, par conséquent, la qualité de ses services.