La volatilité économique du dernier mois est profitable aux automobilistes, puisque les consommateurs bénéficient depuis quelques jours d'un litre d'essence à la pompe qui se vend autour de 90 cents le litre.

La volatilité économique du dernier mois est profitable aux automobilistes, puisque les consommateurs bénéficient depuis quelques jours d'un litre d'essence à la pompe qui se vend autour de 90 cents le litre.

Les forces du marché libre de l'offre et de la demande mettent des pressions à la baisse sur le prix du pétrole en ce moment, a indiqué le porte-parole de l'Institut canadien des produits pétroliers, Carol Montreuil.

Après un cycle important d'une hausse de la demande l'été dernier, ayant poussé le prix de l'essence à la pompe vers des sommets, le ralentissement économique des dernières semaines a fait en sorte que la demande baisse et donc, le prix à payer.

M. Montreuil souligne que le prix du baril de pétrole a baissé de plus de 50 pour cent au cours de la dernière année, résultant en 6 G$ par jour de moins consacrés à l'énergie au niveau mondial.

Si, selon lui, cette situation est à l'avantage des consommateurs, elle aura cependant des impacts géopolitiques et économiques importants.

Le porte-parole de l'Institut canadien des produits pétroliers mentionne que tous les yeux sont donc rivés sur les nouvelles économiques venant de New York. Celles-ci dicteront les tendances lourdes à venir par rapport aux prix de l'essence.

Si les craintes de récession ou de dépression se confirment, la demande en produits pétroliers tombera. Ce qui, historiquement, est favorable aux consommateurs, rappelle M. Montreuil.