Deux des plus importants producteurs d'or du Canada, Barrick Gold (T.ABX) et Goldcorp (T.G), ont indiqué mercredi qu'is vont de l'avant avec leur projet minier Pueblo Viejogold, en République dominicaine, d'une valeur de 2,7 G$ US.

Deux des plus importants producteurs d'or du Canada, Barrick Gold [[|ticker sym='T.ABX'|]] et Goldcorp [[|ticker sym='T.G'|]], ont indiqué mercredi qu'is vont de l'avant avec leur projet minier Pueblo Viejogold, en République dominicaine, d'une valeur de 2,7 G$ US.

Leur co-entreprise, Pueblo Viejo Dominicana, a soumis une étude de faisabilité et une note de projet au gouvernement dominicain.

Les deux compagnies affirment que Pueblo Viejo représenterait le plus important investissement étranger au pays.

Les deux entreprises désirent rouvrir une mine qui appartenait précédemment au gouvernement de la République dominicaine, et qui a été fermée en 1999 en raison de la faiblesse du cours de l'or.

La torontoise Barrick, le plus important producteur d'or de la planète, détient 60% de la co-entreprise tandis que son gestionnaire, la vancouvéroise Goldcorp, en détient 40%.

Le coût de 2,7 G$ US maintenant associé au projet est supérieur à la fourchette de 2,1 G$ US à 2,3 G$ US annoncée en février 2007.

Cette hausse découle d'une augmentation de la capacité de production à 24 000 tonnes par jour, contre les 18 000 tonnes par jour précédemment annoncées.

Le projet devrait générer près d'un millions d'onces d'or par année pendant les cinq premières années de production, lorsque celle-ci reprendra en 2011.

Les compagnies et le gouvernement ont conclu une entente de principe sur le partage des coûts de nettoyage de rivières acidifiées et de champs de débris minéraux, résultats des précédentes activités minières sur les lieux. Ce partage des coûts faisait obstacle à la concrétisation du projet.

Barrick estime que la mine générera un total de 20,4 millions d'onces d'or, ainsi que plus de 180 millions de kilos de cuivre et plus de 45 millions de kilos d'argent.

L'analyste Mark Smith, de la firme Dundee Securities, estime que ce projet est un des plus solides en développement chez Barrick - même si certaines incertitudes, comme l'alimentation en électricité, demeurent - tandis que son collègue Paul O'Brien, de la firme Raymond James Capital, s'inquiète de l'augmentation des coûts, même s'il juge lui aussi que le projet est prometteur.

L'étude de faisabilité fait état de 3500 nouveaux emplois créés pendant les trois ans et demi que dureront la construction de la mine, et d'environ 1000 nouveaux emplois pour la faire fonctionner. La mine devrait être en opération pendant environ 25 ans.

Mercredi à la Bourse de Toronto, le titre de Barrick a pris 87 cents pour clôturer à 50,57 $, tandis que celui de Goldcorp prenait 1,10 $ à 42,54 $.