La Banque Scotia (T.BNS) s'attend à des conditions plus équilibrées du marché immobilier canadien en 2008, comparativement au marché qui a prévalu durant une grande partie de la décennie.

La Banque Scotia [[|ticker sym='T.BNS'|]] s'attend à des conditions plus équilibrées du marché immobilier canadien en 2008, comparativement au marché qui a prévalu durant une grande partie de la décennie.

L'économiste principale de la Banque, Adrienne Warren, croit que les mises en chantier, les ventes de maisons, de même que l'appréciation des prix, diminueront au cours de la présente année.

Elle explique ce changement par «l'érosion de l'abordabilité de l'habitation, particulièrement pour les premiers acheteurs, et un certain ralentissement de la situation économique canadienne attribuable à l'approfondissement du repli américain».

Elle affirme que le nombre de mises en chantier d'habitation devrait baisser à environ 204 000, chiffre encore largement supérieur à celui de la formation des ménages, à la base de la demande.

Le segment plus abordable des habitations multifamiliales demeure plus vigoureux, selon elle, que celui des maisons unifamiliales.

Mme Warren mentionne dans un rapport présenté mardi que les mises en chantier se sont chiffrées à 228 343 en 2007, ce qui est sensiblement le même niveau élevé des deux années précédentes et seulement 2% au-dessous du sommet conjoncturel de 233 431 en 2004.

La vigueur était manifeste dans l'ensemble du pays, mais se démarquait nettement en Saskatchewan qui a vu une progression de 60% de sa construction résidentielle.

Cette province jouit d'une forte croissance de l'emploi, de prix abordables et d'une amélioration du solde migratoire.

Mme Warren souligne par ailleurs que la croissance du marché de l'habitation dure maintenant depuis près de 10 ans, alors que les trois cycles précédents n'ont fait qu'entre cinq et six ans.