Le Québec manque de mineurs ou, de façon plus générale, de travailleurs miniers, ce qui englobe aussi bien des scientifiques, des ingénieurs et des techniciens que des opérateurs d'équipements spécialisés.

Le Québec manque de mineurs ou, de façon plus générale, de travailleurs miniers, ce qui englobe aussi bien des scientifiques, des ingénieurs et des techniciens que des opérateurs d'équipements spécialisés.

Cette préoccupation est devenue la plus présente dans toutes les rencontres des dirigeants de l'industrie depuis quelques années.

Mais, récemment, un recensement a identifié quelque 4000 postes à pourvoir au cours des 10 prochaines années dans les domaines de l'exploration et de l'exploitation des ressources minérales québécoises ainsi que dans la restauration des mines après épuisement des gisements.

Le rapport publié par les Éditions Jobboom sous le titre 50 carrières de l'industrie minière attribue à la croissance des activités d'exploration et à l'ouverture prévue de nouvelles mines environ 2500 emplois disponibles à court terme.

Les 1500 autres postes s'ouvriront à cause du départ à la retraite d'une forte cohorte de travailleurs.

Ce dernier chiffre pourrait même être plus élevé, selon Dan Tolgyesi, président et directeur général de l'Association minière du Québec (AMQ), qui a collaboré à cette publication. Le phénomène touche particulièrement les mines de fer et de titane de la Côte-Nord à cause de la moyenne d'âge de leurs employés.

Le chiffre de 1500, dit-il, ne représente que 10 % des 15 000 personnes participant aux seules activités d'extraction et de concentration du minerai au Québec.