La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) a appelé le gouvernement fédéral à prendre des mesures concrètes pour les travailleurs qui sont touchés par la crise aigue dans les secteurs de la forêt et manufacturier.
La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) a appelé le gouvernement fédéral à prendre des mesures concrètes pour les travailleurs qui sont touchés par la crise aigue dans les secteurs de la forêt et manufacturier.
Selon le nouveau président de la centrale, Michel Arsenault, la clé pour résoudre ces crises est à Ottawa.
M. Arsenault a déploré notamment l'absence jugée irresponsable du gouvernement fédéral lors du dernier sommet sur la forêt à Québec. Il a ajouté que le gouvernement Harper parle vaguement de mesures dans son prochain budget alors qu'il faut agir maintenant.
Le premier dirigeant de la FTQ a rappelé que des programmes existent déjà et qu'Ottawa doit y injecter de l'argent, notamment en ce qui concerne le soutien au revenu, la préretraite pour les travailleurs âgés, le renouvellement de la technologie, la formation et la réorientation de carrière pour les travailleurs plus jeunes.
M. Arsenault a précisé que les politiciens fédéraux seront talonnés sans répit en début d'année pour les sensibiliser à l'urgence d'agir.
Dès janvier, le président de la FTQ entreprendra aussi une tournée de tous les conseils régionaux FTQ afin de prendre la mesure des enjeux propres à chacune des régions.
En 2008, la santé sera aussi une priorité pour la centrale syndicale qui refuse sans équivoque le passage à un système privé de santé. À ce sujet, la FTQ fera campagne aux côtés de la CSN en 2008, contre la privatisation du système de santé. Cependant, elle se montre ouverte à trouver des solutions aux ratés du système actuel.
M. Arsenault a aussi déclaré qu'il croit en l'intervention de l'État dans les secteurs en crise mais que, selon lui, l'État doit également faciliter le maintien et la création d'emplois de qualité dans des secteurs de pointe tels l'aéronautique, les biotechnologies, la recherche, les nanotechnologies.
Parmi les autres défis qui attendent la FTQ en 2008, notons l'intégration des immigrants, le dossier du français en milieu de travail, de même que la refonte en profondeur du régime de négociation dans le secteur public.