Per Wimmer, banquier installé à Londres, a toujours rêvé d'être astronaute. Manque de pot, son pays natal, le Danemark, n'avait pas de programme spatial jusqu'à tout récemment.

Per Wimmer, banquier installé à Londres, a toujours rêvé d'être astronaute. Manque de pot, son pays natal, le Danemark, n'avait pas de programme spatial jusqu'à tout récemment.

Maintenant âgé de 39 ans, il est trop vieux pour s'engager dans ce programme de formation de quatre ans, pour devoir ensuite attendre encore 10 ans avant d'espérer mettre le pied dans une navette spatiale russe ou américaine.

«Quand j'ai vu que je pouvais aller du côté du secteur privé, tout a changé pour moi», a-t-il déclaré avec enthousiasme mercredi, en marge de la conférence de Virgin Galactic.

Il sera un des premiers à monter à bord de SpaceShipTwo, en 2009 ou 2010, pour la modeste somme de 200 000 $ US.

«Ça ne fera pas sauter la banque», a-t-il blagué.

Per Wimmer est un des 200 premiers clients à avoir réservé formellement sa place, mais Virgin Galactic a reçu 85 000 expressions d'intérêt.

Plus de 80% des personnes qui ont fait un dépôt sont des hommes. Il s'agit en grande majorité de personnes dans la quarantaine et la cinquantaine.

Burt Rotan, le concepteur du SpaceShipTwo, espère que 100 000 personnes auront la chance d'effectuer un vol suborbital dans les 12 années suivant le lancement d'un premier SpaceShipTwo.

Avec le temps, le prix du billet devrait diminuer, a promis pour sa part Sir Richard Branson.