La banque suisse UBS (UBS) va étudier le remboursement des bonis accordés par le passé, lors de la prochaine assemblée générale extraordinaire du 27 novembre, a indiqué l'établissement mercredi dans un communiqué.

La banque suisse UBS [[|ticker sym='UBS'|]] va étudier le remboursement des bonis accordés par le passé, lors de la prochaine assemblée générale extraordinaire du 27 novembre, a indiqué l'établissement mercredi dans un communiqué.

La première banque suisse, l'une des plus touchées au monde par la crise des «subprime», va également réviser à cette occasion les systèmes de rémunération existants, a précisé UBS.

L'ex-patron d'UBS, Marcel Ospel, dont le salaire avait été décrit comme «pharaonique», avait été fortement décrié pour ses revenus alors qu'il est accusé d'avoir laissé la banque s'enliser dans la crise des crédits hypothécaires à risque américains.

M. Ospel avait finalement renoncé à toucher ses bonis et actions en raison des pertes de la banque dans la crise financière et avait vu son salaire fondre de plus de 90% en 2007.

Cette annonce intervient alors que le gouvernement suisse a annoncé mercredi son intention de revoir le système de rémunération des sociétés.

UBS, qui a bénéficié d'un vaste plan de sauvetage des autorités helvétiques, «sera tenue de réaménager son système d'indemnisation des membres du conseil d'administration et de la direction», a précisé le ministère des Finances dans un communiqué.

Le ministère rappelle que «la participation de la Confédération (au plan de sauvetage) est liée à la condition que l'UBS suive les injonctions du Conseil fédéral (gouvernement)».

La Suisse a par ailleurs adopté une ligne de crédit destinée au plan de sauvetage d'UBS, sérieusement écornée par la crise des «subprime».

Le gouvernement, la banque centrale et la Commission fédérale des banques avaient décidé le 16 octobre de voler au secours d'UBS en lui offrant 60 milliards de dollars à travers un plan plus global de «stabilisation financière».