La première banque italienne, UniCredit, s'est effondrée en Bourse mardi sur des rumeurs de marché mettant en cause sa solidité financière, bien que les autorités italiennes aient voulu se montrer rassurantes sur la santé du système bancaire du pays.

La première banque italienne, UniCredit, s'est effondrée en Bourse mardi sur des rumeurs de marché mettant en cause sa solidité financière, bien que les autorités italiennes aient voulu se montrer rassurantes sur la santé du système bancaire du pays.

C'est la première fois depuis le début de la tempête financière aux États-Unis qui a ensuite touché plusieurs établissements européens qu'une banque italienne doit faire face à des turbulences.

L'action du groupe, dont la cotation a été suspendue trois fois au cours de la séance pour avoir franchi la limite de baisse, a chuté de 12,69% à 2,59 euros à la clôture de la Bourse de Milan, dans un marché en recul de 1,06%.

Lundi, la banque avait déjà terminé la séance sur une chute de 10,30% à 2,9725 euros, son plus bas niveau depuis dix ans, après avoir été suspendue à deux reprises durant la séance.

Depuis le début de l'année, l'action UniCredit a cédé près de 50%.