Les deux derniers syndicats d'Alitalia encore réticents face au plan de sauvetage de la compagnie aérienne italienne, ont annoncé à la presse lundi avoir finalement donné leur accord.

Les deux derniers syndicats d'Alitalia encore réticents face au plan de sauvetage de la compagnie aérienne italienne, ont annoncé à la presse lundi avoir finalement donné leur accord.

Ces deux syndicats, la SDL et l'Avia, représentent environ 80% des hôtesses et des stewards de la compagnie.

«Nous avons signé l'accord mais il n'y a rien à fêter (...) c'est un moment douloureux», a déclaré le responsable de l'Avia, Antonio Di Vietri, cité par les agences italiennes.

«C'est un acte de responsabilité mais il n'y a pas de quoi exulter: un collègue sur trois est licencié et des centaines seront obligés de déménager pour garder leur travail», a-t-il ajouté.

Le coordinateur de la SDL, Fabrizio Tomaselli, a rejeté de son côté tout «triomphalisme» ou «satisfaction» au regard «de la façon dont s'est conclue l'affaire».

M. Tomaselli a indiqué que la signature de l'accord sera soumise au vote des adhérents.

Alitalia est en passe d'être sauvée de la faillite, tous les syndicats de la compagnie ayant désormais donné leur accord à sa reprise par une alliance de grands patrons italiens, regroupés au sein de la Compagnie aérienne italienne (Cai).

Ce plan de sauvetage prévoit plus de 3000 suppressions de postes, dont 1500 pour les hôtesses et stewards.

Ces syndicats ont été les plus opposés au plan de reprise de la Cai, avec ceux des pilotes qui avaient donné leur accord dans la nuit de vendredi à samedi.