Wal-Mart reconnaît avoir commis de nombreuses bourdes au Québec.

Wal-Mart reconnaît avoir commis de nombreuses bourdes au Québec.

Le directeur des affaires corporation de Wal-Mart, Yanick Deschênes, a recommandé hier aux représentants de firmes d'études de marché et d'opinion réunis à Montréal pour le congrès ESOMAR de ne pas répéter ces erreurs.

Parmi celles-ci: avoir laissé les conflits entourant les tentatives de syndicalisation dans ses magasins - particulièrement celui de Jonquière, dont on a même fermé les portes - ternir gravement sa réputation.

La manière dont le géant américain du commerce de détail a géré la situation a entraîné une chute vertigineuse de son image de marque. Alors sa cote d'appréciation atteignait 71 pour cent en 2004, elle était tombée à 11 pour cent 2006.

Le magasin de Jonquière a été fermé en 2005.

M. Deschênes a notamment reconnu que Wal-Mart avait oublié de s'adapter au marché, un principe pourtant autrefois au coeur de l'entreprise.

La compagnie a lancé le programme Achat Québec principalement pour tenter de réparer sa réputation. Elle collabore aussi davantage avec les médias.

Il n'est tout de même pas question d'accepter que des syndicats s'installe dans ses magasins.