La fermeture de DHL Express aux États-Unis n'affectera pas les activités de la division canadienne de l'entreprise appartenant à la Deutsche Post.

La fermeture de DHL Express aux États-Unis n'affectera pas les activités de la division canadienne de l'entreprise appartenant à la Deutsche Post.

Selon ce qu'a indiqué à La Presse Affaires le vice-président commercial de DHL Express Canada, Greg Hewitt, aucune restructuration ou coupe d'emplois n'est prévue au nord de la frontière.

Lundi, Deutsche Post a annoncé l'arrêt des livraisons express en sol américain, ce qui entraînera la suppression de 9500 emplois. Cela s'ajoute aux 5400 emplois déjà éliminés plus tôt dans l'année.

«Aucune des divisions canadiennes de DHL ne sont affectées», dit M. Hewitt. Les opérations canadiennes sont distinctes des opérations américaines, assure-t-il. «Nous sommes dans une position financière différente de celle dans laquelle se trouvait la division américaine.»

«De la perspective du consommateur canadien, la décision de la division américaine de se concentrer sur les expéditions internationales permettra même une amélioration des temps de livraison aux États-Unis», ajoute M. Hewitt.

La fusion entre Loomis et DHL Canada, au moment où DHL acquérait Airborne Express aux États-Unis, pourrait être un facteur des destinées différentes des deux divisions, croit M. Hewitt.

Airborne Express était tourné vers le transport aérien, un secteur qui a connu des difficultés dans les dernières années. Loomis, au Canada, se concentrait plutôt sur le transport routier, un secteur qui a profité de la perte de popularité des livraisons aériennes.

DHL Express emploie environ 3000 personnes au pays. L'entreprise est active au Canada depuis 1977 et a fusionné avec Loomis en 2003.