Des économistes de la maison de courtage Merrill Lynch se disent encore «alarmés» à propos du marché de l'habitation canadien suggérant qu'il pourrait subir les mêmes déconvenues que celui des États-Unis.

Des économistes de la maison de courtage Merrill Lynch se disent encore «alarmés» à propos du marché de l'habitation canadien suggérant qu'il pourrait subir les mêmes déconvenues que celui des États-Unis.

Selon eux, le Canada vit exactement la même situation vécue il y a deux ans par ses voisins du sud alors que le prix des maisons avait chuté et les maisons construites ne trouvaient pas preneur.

Dans la note, les deux auteurs David Wolf et Carolyn Kwan se disent alarmés par la situation et ne sentent pas cette même urgence au Canada.

D'ailleurs, la plupart des économistes croient que le marché de l'habitation canadien connaîtra lui-aussi des ratés l'année prochaine mais que les pertes seront modérées en raison des pratiques de prêts qui sont plus prudentes au Canada.

Deuxième note négative de Merrill Lynch

Merrill Lynch croit toutefois que la tendance est à la baisse pour le marché immobilier au pays en raison notamment de la dette hypothécaire des ménages qui rendrait le Canada vulnérable à un effondrement du marché.

Fin septembre, encore une fois sous la plume des deux économistes, le géant du courtage, de la finance et des services d'investissement estimait que le Canada pourrait se diriger vers une débâcle de ses secteurs de l'habitation et des prêts hypothécaires semblable à celle qui ébranle l'économie américaine actuellement.

Merrill Lynch rappelait alors que le montant net des emprunts par foyer canadien correspondait à 6,3% du revenu disponible en 2007, une dette plus élevée que celle des foyers britanniques et près de celle enregistrée chez les Américains en 2005.

D'après Globe and Mail et Presse Canadienne