Il ne reste plus que deux semaines avant que l'année 2008 ne soit chose du passé. Cette période de fin d'année représente tantôt une échéance, tantôt une occasion de réflexion en ce qui concerne la planification financière personnelle.

Il ne reste plus que deux semaines avant que l'année 2008 ne soit chose du passé. Cette période de fin d'année représente tantôt une échéance, tantôt une occasion de réflexion en ce qui concerne la planification financière personnelle.

«Avec la baisse des marchés boursiers, les gens qui ont des placements non enregistrés pourraient vendre certains titres et, pour compenser les pertes en capital, les appliquer sur les gains enregistrés dans les trois dernières années», remarque Denis L'Hostie, directeur principal à la planification financière à la Banque Laurentienne.

Cela permet de renverser l'impôt payé sur les gains dans les trois dernières années. Mais l'échéance arrive vite: la transaction doit être enregistrée avant le 24 décembre à la Bourse canadienne, et avant le 26 décembre à la Bourse américaine.

Dès janvier 2009, il sera possible de profiter d'un compte d'épargne libre d'impôt (CELI). Mais les institutions financières recommandent à leurs clients d'ouvrir leur compte avant la fin de l'année, afin d'éviter la cohue du début de janvier.

De même, pour ceux qui ont des enfants, c'est également le temps de cotiser au Régime enregistré d'épargne-études (REEE), si cela n'a pas été fait en cours d'année. «Cela permettra de profiter dès cette année des subventions existantes dans le cadre des REEE», dit Denis L'Hostie.

Par ailleurs, M. L'Hostie recommande de faire un bilan financier de son année «On peut voir si on s'est enrichi. On peut aussi tenter d'établir à quel niveau on devrait être rendu l'an prochain. Ce peut être une source de motivation pour l'épargne, ou pour rester discipliné.»

C'est également un bon moment pour se questionner sur son budget, ou de revoir les dépenses courantes de maison et de services, soutient M. L'Hostie. «Ça permet parfois de dégager certains montants pour l'épargne.»