Le comportement des marchés boursiers asiatiques et européens a été mitigé jeudi, au lendemain du vote positif du Sénat américain sur le plan de sauvetage de l'économie.

Le comportement des marchés boursiers asiatiques et européens a été mitigé jeudi, au lendemain du vote positif du Sénat américain sur le plan de sauvetage de l'économie.

En Asie/Pacifique, l'indice Hang Seng de Hong Kong a terminé la journée en hausse de 1,08%, à 18 211,11 points, alors que le Nikkei du Japon a reculé de 1,88 point, à 11 154,76 points.

En Australie, l'indice phare a reculé de 0,84%. Les indices principaux de Taiwan et de la Corée du Sud ont également terminé la journée en baisse.

Les marchés étaient fermés jeudi en Chine continentale, de même qu'en Inde, en Malaisie et en Indonésie à l'occasion de congés nationaux.

Les Bourses européennes ont pour la plupart terminé en net repli jeudi dans le sillage de Wall Street, malgré le vote par le Sénat du plan de sauvetage des banques américaines.

Les places européennes ont été tirées vers le bas par la Bourse de New York, où le Dow Jones et le Nasdaq reculaient.

À Paris, l'indice CAC 40 a lâché 2,25% à 3963,28 points, alors qu'il avait gagné 0,56% mercredi. L'EuroStoxx 50 a perdu 1,95%, Londres 1,8% et Francfort 2,51%. Milan a reculé de 1,65%, Madrid de 1,61%, Oslo de 5,88% et Stockholm de 0,98%. À l'inverse de cette tendance, Bruxelles a gagné 0,91%.

L'inquiétude sur l'état de santé de l'économie américaine est grande à la veille de la publication du rapport mensuel sur l'emploi aux États-Unis, qui devrait montrer une nouvelle poussée du chômage.

L'incertitude pesait également sur le marché, qui s'interrogeait sur le vote de la Chambre des représentants sur le plan de sauvetage de 700 G$ US vendredi, a ajouté Anthony Conroy.

En effet l'accord du Sénat à la version amendée du plan de sauvetage des banques américaines, la «Loi sur la stabilisation économique d'urgence de 2008», n'a pas soulevé l'enthousiasme des investisseurs.

Ceux-ci attendent fébrilement le vote de la chambre basse, dont le rejet avait provoqué une chute historique du Dow Jones lundi.

Les marchés ont également réagi négativement à l'annonce, par la Banque centrale européenne, du maintien à 4,25% de son taux directeur.