Le conflit de travail qui perturbait les activités du concessionnaire Audi, de Sherbrooke, est réglé.

Le conflit de travail qui perturbait les activités du concessionnaire Audi, de Sherbrooke, est réglé.

Mardi soir, c'est à l'unanimité que les membres du Syndicat de Sherbrooke Autohauss Audi ont entériné l'entente de principe intervenue plus tôt dans la journée entre le syndicat affilié à la CSN et l'employeur.

Après deux mois de grève, jour pour jour, les travailleurs crient victoire puisque, disent-ils, ils ont atteint tous leurs objectifs dont l'obtention de la parité des conditions de travail avec les autres travailleurs syndiqués de la CSN chez les concessionnaires Val-Estrie Ford, N.V. Cloutier et B. Dion.

Parmi les autres gains obtenus, ils mentionnent un rattrapage salarial de plus de 10 cent pour le préposé au service, à la signature de la convention collective, ainsi qu'une augmentation de la part de l'employeur au régime de retraite de 2% la première année et de 0,5% par année pour les quatre années subséquentes.

En outre, ils se réjouissent d'une garantie de 40 heures de travail par semaine et du règlement satisfaisant des griefs déposés par les salariés au cours des derniers mois.

Enfin, en cas d'éventuelles mesures disciplinaires ou de harcèlement de la part de l'employeur, des pénalités pour ce dernier pouvant aller jusqu'à 7500 $ seront versées aux salariés dans les cas où l'arbitre donne partiellement ou entièrement raison au syndicat, en sus des pénalités imposées par l'arbitre lui-même.

Pour Jean Lacharité, président du Conseil central de l'Estrie, «c'est la ténacité des trois travailleurs du garage Audi ainsi que l'appui des travailleurs des autres concessionnaires syndiqués à la CSN qui auront permis d'arriver à un règlement aussi satisfaisant».

Le protocole de retour au travail exclut tout recours juridique des deux parties.

«Il faut maintenant tourner la page, rétablir un climat de confiance dans cette entreprise et continuer d'offrir le meilleur service possible aux clients de Audi», a conclu M. Lacharité