Le prix du baril de pétrole a dépassé pour la première fois de l'histoire le seuil des 120 $ à New York, à la suite de nouvelles perturbations sur des sites de production au Nigeria, premier producteur africain d'or noir.

Le prix du baril de pétrole a dépassé pour la première fois de l'histoire le seuil des 120 $ à New York, à la suite de nouvelles perturbations sur des sites de production au Nigeria, premier producteur africain d'or noir.

Après être monté à 120,20 $, le baril de «light sweet crude» pour livraison en juin se repliait légèrement à 120,00 $. Ce qui représente encore un gain de 3,68 $ par rapport à son niveau de clôture vendredi.

Cette nouvelle euphorie des prix était due principalement, selon les analystes, à des sabotages sur les installations nigérianes du groupe pétrolier Shell et à un regain de tensions géopolitiques entre l'Occident et l'Iran, deuxième producteur de pétrole au sein de l'Opep.

Des militants du Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (MEND) ont attaqué des installations pétrolières appartenant au groupe anglo-néerlandais Shell dans le sud du Nigeria, a indiqué dimanche le mouvement armé.

Quelques oléoducs ont été touchés et Shell a également réduit sa production, a indiqué à l'AFP un porte-parole du groupe pétrolier.

Par ailleurs, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a déclaré dimanche que l'Iran, deuxième producteur de pétrole au sein de l'Opep, poursuivrait son programme nucléaire malgré les menaces des grandes puissances.

Au vu de ces craintes renouvelées sur les approvisionnements, «la bulle pétrolière n'est pas près d'éclater», estime Phil Flynn, analyste chez Alaron