Le conflit de travail qui sévit depuis plus d'un an à la raffinerie Petro-Canada de Montréal-Est pourrait se régler avant Noël. Le syndicat qui représente les 260 travailleurs en lock-out a conclu une entente de principe hier matin avec la direction de la pétrolière pour le renouvellement de la convention collective.

Le conflit de travail qui sévit depuis plus d'un an à la raffinerie Petro-Canada de Montréal-Est pourrait se régler avant Noël. Le syndicat qui représente les 260 travailleurs en lock-out a conclu une entente de principe hier matin avec la direction de la pétrolière pour le renouvellement de la convention collective.

Les détails de cet accord n'ont pas été divulgués, mais les syndiqués seront appelés à se prononcer sur l'entente mardi. S'ils la ratifient, les travailleurs pourraient reprendre le travail dès janvier.

Les porte-parole du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier n'ont pas donné suite aux nombreux appels de La Presse hier. En milieu d'après-midi, cependant, la roulotte qui servait de quartier général aux travailleurs qui manifestaient devant l'usine avait été enlevée, ce qui laisse croire que les travailleurs sont satisfaits de l'entente.

Le principal point de discorde était la parité salariale avec les employés d'Edmonton.

«J'ai bien hâte de recommencer à travailler et de me sentir à nouveau chez moi dans cette entreprise», a déclaré un employé hier sur les ondes de Radio-Canada.

C'est l'ex-premier ministre du Québec Lucien Bouchard qui a agi à titre de médiateur dans les négociations entre la pétrolière de Calgary et la section locale 175 du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier. Un conciliateur du ministère du Travail a également été nommé pour aider à résoudre le conflit.

«À quelques jours du congé des Fêtes, je suis heureux de constater que les efforts déployés par les parties pour dénouer le litige ont mené à une entente de principe», a déclaré par voie de communiqué le ministre du Travail, David Whissell.