La direction de la Banque de Montréal (T.BMO) se ravise et annonce que les pertes commerciales sur les marchandises encaissées par la banque sur son portefeuille de gaz naturel seront d'au moins 200 M$ de plus que prévu.

La direction de la Banque de Montréal [[|ticker sym='T.BMO'|]] se ravise et annonce que les pertes commerciales sur les marchandises encaissées par la banque sur son portefeuille de gaz naturel seront d'au moins 200 M$ de plus que prévu.

La BMO s'attend maintenant à des pertes de 680 M$ avant impôts, alors qu'elle avait annoncé le 27 avril que les pertes seraient entre 350 à 450 M$ avant impôts.

La direction précise que depuis le 27 avril, de nouveaux renseignements ont été obtenus.

BMO a donc conclu à la nécessité de faire appel à une méthodologie davantage axée sur les forces du marché dans le cas de ce portefeuille.

Ces changements, associés aux inquiétudes croissantes quant à la fiabilité des cotations obtenues de la part de son courtier principal et utilisées dans l'évaluation des résultats du premier trimestre, ont conduit BMO à conclure que les pertes devraient être enregistrées à la fois sur le premier et sur le deuxième trimestres de l'exercice financier 2007.

Ces changements n'ont par ailleurs pas eu d'incidence matérielle directe sur les périodes antérieures au premier trimestre de 2007.

Des pertes de 509 M$ avant impôts et des ajustements à la rémunération incitative de 46 cents par action seront portés aux résultats du premier trimestre 2007.

De plus, des pertes de 171 M$ avant impôts et des ajustements à la rémunération incitative de 18 cents par action seront portés aux résultats du deuxième trimestre 2007.

BMO poursuit son enquête au sujet des circonstances ayant entouré ces pertes commerciales sur les marchandises, enquête qui vise également à déterminer si des irrégularités ont pu être commises lors des transactions et des évaluations.

«Depuis notre annonce initiale, le 27 avril, BMO a réduit le risque de ce portefeuille d'environ un tiers par rapport à son sommet», a commenté le PDG de la BMO, Bill Downe.