Plusieurs neurologues qui s'intéressent au neuromarketing travaillent aussi sur les dépendances, qui mettent à contribution les mêmes mécanismes du cerveau.

Plusieurs neurologues qui s'intéressent au neuromarketing travaillent aussi sur les dépendances, qui mettent à contribution les mêmes mécanismes du cerveau.

Alain Dagher, chercheur à l'Institut neurologique de Montréal, a ainsi publié l'hiver dernier dans la prestigieuse revue Neuron un commentaire sur le neuromarketing intitulé «Shopping Centers of the Brain».

Les magasineurs pathologiques pourraient avoir des anomalies dans les zones du cerveau activées par les achats.

«Dernièrement, nous avons commencé à considérer les dépendances comme l'alcoolisme et les compulsions comme le jeu ou le magasinage pathologiques comme des désordres du processus de décision, explique Gregory Berns, psychiatre de l'Université Emory. Il s'agit de choix conscients qui ont des conséquences négatives. Or, le marketing vise justement à influer sur les choix des consommateurs. C'est pourquoi la plupart des recherches sur le neuromarketing et la neuroéconomie sont financées par l'Institut national sur l'abus de drogues.»