Un conférencier qui parle le danois? Pas de problème. Ajustez bien votre appareil au creux de l'oreille et laissez l'interprète vous guider dans les méandres du jargon spécialisé.

Un conférencier qui parle le danois? Pas de problème. Ajustez bien votre appareil au creux de l'oreille et laissez l'interprète vous guider dans les méandres du jargon spécialisé.

Pour ce faire, il aura besoin des banques de données stockées sur son portable. Car s'il y a un domaine où la technologie a amélioré la qualité du travail, c'est bien la traduction. Andrée Lanoix, interprète de conférence depuis trente ans, en sait quelque chose.

"Avant, on transportait nos piles de dictionnaires. Avec l'informatique, on a toutes les banques de données disponibles sur notre ordinateur. Et maintenant que les congrès ont des site internet, on peut obtenir les résumés des présentations et préparer à l'avance tout le vocabulaire technique", explique celle qui a fondé son entreprise, América Interprétation.

"Il faut trois interprètes pour une journée. On doit faire une rotation aux trente minutes car cela demande beaucoup de concentration. Il faut être en forme jusqu'à la fin", note Mme Lanoix.

Être au courant de l'actualité, connaître les noms des personnalités importantes et être à l'affût des tendances est indispensable pour être prêt à tout traduire. " Youtube, Internet, les Têtes à claques, tout peut servir un jour", précise-t-elle.

Pour travailler en interprétation simultanée, il faut d'abord avoir un diplôme universitaire de traducteur. On doit ensuite faire une maîtrise en interprétation à l'Université d'Ottawa. On doit être vif d'esprit, savoir résister au stress et avoir une grande facilité pour les langues. Et aimer apprendre.

"C'est comme si à chaque fois, j'allais à l'université. J'apprends de nouvelles choses sur toutes sortes de domaines", Andrée Lanoix.

Pour en savoir plus:

www.workopolis.com

(sur la page d'accueil utilisez Recherche rapide ou les liens RapidEmploi)

Pour avoir une description du poste:

www.monemploi.com