Tout a commencé il y a 53 ans par un prêt de 500$, de l'équipement rudimentaire et une bicyclette pour les livraisons.

Tout a commencé il y a 53 ans par un prêt de 500$, de l'équipement rudimentaire et une bicyclette pour les livraisons.

Aujourd'hui, Saputo [[|ticker sym='T.SAP'|]] est un empire mondial dirigé par le cinquième homme le plus riche de la province. Récit de l'une des plus impressionnantes réussites du Québec inc.

Arrivé depuis deux ans de Montelpre, en Sicile, Emanuele «Lino» Saputo n'a pas 20 ans lorsqu'il convainc son père, Giuseppe, de se lancer en affaires. En 1954, ils entreprennent la production de mozzarella.

Trois ans plus tard, la jeune entreprise construit de nouvelles installations dans le quartier Saint-Michel, au moment même où les Québécois découvrent les délices de la pizza.

Sous Lino Saputo, qui succède à son père en 1969, l'entreprise acquiert plusieurs usines et met sur pied un imposant réseau de distribution. Elle devient le premier producteur de mozzarella au Canada.

Dans les années 80, elle achète une usine à Saint-Hyacinthe et agrandit son siège social de Saint-Léonard.

Saputo avale ensuite plusieurs entreprises afin de diversifier sa production, notamment celle de fromages fins et de boulangerie. Des acquisitions au Canada, aux États-Unis et en Argentine propulsent l'entreprise parmi les principaux acteurs mondiaux.

Lorsqu'il prend la tête de l'entreprise familiale, en 2004, Lino Saputo Jr se tourne vers l'Europe. Il pilote l'acquisition d'un producteur allemand et, plus tôt cette année, de Dansco Dairy Products, située au Royaume-Uni.

Avec une fortune évaluée à 2,4 milliards, la famille Saputo, qui emploie 8900 travailleurs, arrive au 317e rang du classement annuel du magazine Forbes.

En plus de ses productions alimentaires, elle contrôle 80% de la tour de la Bourse et l'Impact de Montréal. Elle a financé la construction du stade Saputo, qui hébergera l'équipe de soccer dès l'an prochain.

Précision sur Lino Saputo

Dans son numéro du 17 juillet 2008, La Presse soulignait que M. Lino Saputo avait été victime d'une histoire de blanchiment d'argent inventée par Mariano Turrisi alors que celuici a reconnu avoir utilisé le nom de M.Saputo à son insu.

Cet article reprenait la conclusion des enquêteurs italiens qui avaient alors fermé définitivement leur dossier sur les dires de M. Turrisi et dont La Presse faisait état dans son édition du 12 décembre 2007.

Dans ces reportages, nous avions pris soin d'indiquer que M. Saputo n'était pas sous enquête. Néanmoins, La Presse reconnaît que certains lecteurs ont pu avoir l'impression du contraire. Nous regrettons les inconvénients causés par cette interprétation.

C'est pourquoi nous tenons à préciser que le nom de M. Saputo n'a jamais figuré au "registre des personnes faisant l'objet d'une enquête" relativement au procès impliquant M. Turrisi. La Presse réitère donc que M. Saputo n'a pas fait l'objet d'une enquête formelle de la police italienne. 

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