La Russie deviendra le deuxième marché de l'automobile en importance en Europe d'ici quelques années et il est désormais impossible de ne pas en tenir compte, selon le service des études économiques de la Banque Scotia.

La Russie deviendra le deuxième marché de l'automobile en importance en Europe d'ici quelques années et il est désormais impossible de ne pas en tenir compte, selon le service des études économiques de la Banque Scotia.

Un rapport de cette division de la Banque publié jeudi souligne d'entrée de jeu que la Russie est déjà un des 10 principaux marchés automobiles dans le monde, que 1,5 million de voitures y ont été vendues en 2006 et que ce pays est devenu le cinquième marché automobile en importance en Europe.

Carlos Gomes, spécialiste du secteur automobile à la Banque Scotia, soutient que, selon les estimations actuelles, le revenu disponible personnel augmentera de plus du double entre 2005 et 2010 en Russie, ce qui propulsera ce pays au rang de deuxième marché automobile en importance en Europe d'ici le début de la prochaine décennie.

Le pays aura alors surpassé la France, l'Italie et le Royaume-Uni.

Gomes souligne que, bien que de nombreux Russes ne peuvent toujours pas acheter une nouvelle automobile, la croissance économique renforce le revenu des ménages à un taux à deux chiffres, ce qui se traduit par une expansion rapide de la classe moyenne russe.

De plus en plus, affirme l'expert, de nombreux ménages de la classe moyenne optent pour des modèles étrangers plus coûteux, aux dépens des marques nationales.

Les ventes de voitures importées en Russie ont bondi de près de 70% en 2006.