Le métier de dirigeant n'est pas facile. Il n'est donc pas surprenant que de nombreux patrons fassent appel à des coachs.

Le métier de dirigeant n'est pas facile. Il n'est donc pas surprenant que de nombreux patrons fassent appel à des coachs.

Souvent, c'est pour améliorer leur capacité à mobiliser du personnel.

"Mon rôle est de poser des questions aux dirigeants afin qu'ils développent de nouvelles compétences et qu'ils se connaissent mieux", explique la psychologue industrielle Anne Geneviève Girard.

Pour y arriver, les patrons doivent apprendre à s'auto-évaluer.

"On se regarde dans le miroir tous les matins, mais on ne s'observe jamais au travail", rappelle Jasmin Bergeron, directeur du MBA exécutif pour cadres spécialisés en services financiers à ESG UQAM.

Mme Girard et M. Bergeron font donc office de glace sans jamais mettre leur nez dans les affaires de leurs clients.

Rémunérés pour leurs services, les coachs ont évidemment une obligation de résultats qui est mesurable par le changement de comportement du client.

Mais modifier la conduite d'un boss n'est pas chose facile. "Les dirigeants ont de gros ego et il faut faire preuve de tact dans nos commentaires", affirme M. Bergeron.

Pour sa part, il utilise la méthode "sandwich": il donne de la rétroaction positive, il énonce les faiblesses et il termine par des encouragements."

L'une des approches qui obtient le plus de succès est l'observation par la vidéo.

"Je les filme en pleine action, pendant une réunion, par exemple, et je visionne la cassette avec eux par la suite, dit M. Bergeron. Ils voient tout de suite leurs travers!"