Les travailleurs de la raffinerie Shell Canada de Montréal ont donné mercredi soir un mandat de grève au syndicat membres de la section locale 121 du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier qui les représente.

Les travailleurs de la raffinerie Shell Canada de Montréal ont donné mercredi soir un mandat de grève au syndicat membres de la section locale 121 du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier qui les représente.

Le mandat de grève a été voté dans une proportion de 89%, alors que les négociations sont au point mort entre les parties. La convention collective est échue depuis le 31 janvier dernier.

Jean-Claude Rocheleau, président de la section locale 121, affirme que le conflit ne repose pas sur une question d'argent. Les membres en auraient plutôt contre une série de concessions exigées par l'employeur.

Parmi celles-ci, le syndicat évoque que la compagnie exige la réduction et la prise de contrôle de 50% du temps du poste de représentant syndical à la prévention en santé et sécurité. L'employeur voudrait aussi réduire les espaces alloués pour le bureau syndical.

Le syndicat reproche aussi à la compagnie de chercher à économiser 9 M$ par année sur le dos des travailleurs en voulant abolir 10 postes, ce qui se traduit par le travail de 62 opérateurs. Il s'agit d'un recul en matière de sécurité, selon le syndicat.

Les dirigeants syndicaux étudient diverses actions et mesures qui seront mises en place.